dimanche 19 décembre 2010

Jour 17

Arrêter de penser à la douleur, arrêter de penser… La distraction, seule arme contre la douleur… Seule limite à la distraction, la fatigue, la fatigue d’être plaqué…

J’ai échappé une maille à ma camisole/gilet chimique d’avant-hier… Les idées mortifères étaient évidemment fortes, hier et elles sont encore difficiles à réprimer, ce soir! 

Le problème avec l’écriture, tout aussi automatique qu’elle soit, c’est qu’elle impose toujours une certaine distance entre le vécu et le ressenti! Et, c'est dans cette espace que s’infiltre facilement, le chagrin… Le spleen de l’après midi, devenue angoisse ou anxiété entre chien et loup, s’impose rapidement comme mortifère entre ces lignes…

Je suis sensé chasser ces pensées mais, comment faire???En fait la seule possibilité, c’est d’attendre que la médication prenne effet! Et pour patienter, ROULONS!

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